Faut savoir ce qu'on veut, bordel!
Oui, je sais, il y a fort longtemps que je n'avais pas remis les pieds ici.
Et pas honteuse (en fait si si, mais je me force à faire l'air que rien), je m'en vais de ce pas altier qui me caractérise si bien, comme vous dirons tout ceux qui ne me connaissent pas du tout, vous conter une de mes dernières mésaventures. Déconfiture serait plus exact, comme terme. Mais comme ça parle de reproduction , la métaphore de la confiture est un peu embarassante. Enfin, bref, cessons de tergiverser et de tourner autour du pot de confiture, et plantons la cuillère dedans, afin d'étaler son savoureux contenu sur la tartine vierge de ce blog.
Décidement, cette métaphore ne colle pas du tout... Bèèèk, j'ai des images de tartine de sperme dans la tête, maintenant... C'est malin.
Donc, un jour, j'étais dans mon petit cabinet campagnard, celui à la campagne, avec les rideaux de vichy et le feu de cheminée, ça nous change un peu de notre clinique en ville, celle avec le sol en béton ciré, les poutrelles apparentes et l'escalier en colimaçon hyper tendance.
Et à ca cabinet, je vois u monsieur plutôt gentil vace un chow chow mâle et qui veut le faire reproduire. Il dit qu'il a une copine qui a une femelle, et veut savoir comment ça se passe pour l'insémination et tout ça, passke la femelle, eh ben comme c'est une chow chow, elle se laisse pas grimper, forcément.
Il prend les renseignements, et pis on n'en entend plus parler.
Et fatalement, il y a 15 jours, coup de fil à la clinique, ayé, la chienne est en chaleurs on enclenche le plan Hors-Sec.
Je sais pas vous, mais moi, je fais comme à l'Ecole, je commence par un frottis. Et là, ouhlala, on est déjà presque en oestrus. 7 ème jour des chaleurs, elle a un train à prendre celle-là..
Bon, la progestérone est encore basse, on n'a rien raté.
Bon, on reprend rendez-vous dans 2 jours, je dis.
Là, je marque une pause pour signaler que moi, j'ai jamais obligé qui que ce soir à faire reproduire sa chienne. Que c'est une démarche volontaire des gens.
Fin de la pause.
Alors, là la dame commence à râler que c'est pas pratique, qu'elle habite loin, et que ça la saoule de revenir tout le temps.
Là, vous voyez déjà bien où je veux en venir. Oui, ça a été come ça tout le temps, il a fallu négocier chaque prise de rendez vous, expliquer que oui, s'il fallait inséminer le week end, je revenais, que non, il n'y aurait pas de surcharge de prix si on inséminait le week end. Là, elle m'a scié: au lieu de louer mon abnégation et mon dévouement à mon travail, elle me regarde, et me lâche: ah, oui, vous êtes jeune, vous...
Du genre, c'est bon, t'es jeune tu peux bien venir bosser gratos le week end, vazy.
Là, j'étais fâchée. alors, je suis monté sur mes grands chevaux et je lui ai balancé que quand même j'avais deux petits enfants et un mari qui étaient moyen contents quand je me barrais le dimanche pour inséminer alors que je sui smême pas de garde.
Nonmého.
Bref, après quelques rendez vous tous aussi énervants les uns que les autres, j'ai fini par l'engueuler au téléphone, lui dire que maintenant soit elle se calmait, soit c'était plus la pein de revenir.
Le lendemain, c'était un mercredi, je travallais pas, mais la chienne avait ovulé, alors je suis venue inséminer.
La dame était toute radoucie, elle s'était excusée auprès des ASV pour avoir été une pourriture digne d'un rebord de cuvette de chiottes jamais nettoyées et elle avait amené des chocolat pour l'interne qu'elle avait mutilée la veille avec sa langue perfide et fielleuse.
Et elle était tout sucre.
l'insémination se passe bien, et on en prévoit une seconde le vendredi matin.
Je la vois hésiter pour le rendez vous, mais elle prend sur elle, et me dit ok, je me débrouillerai.
Le lendemain, l'ASV en charge de l'accueil me dit qu'elle a appelé et annuler l'insémination.
Furax de chez furax, je l'appelle et lui passe un deuxième savon, en lui expliquant que quand on commence quelquechose on va jusqu'au bout, merde, qu'on a pas fait tou ç apour rien, qu'on va pas laisser ytomber qmors qu'il n'y a plus qu'une insémination à faire. Qu'on compromet les chances de gestation en ne doublant pas l'insémination.
Et là, là, cette conne me dit que finalement elle n'est pas sûre de vouloir faire reproduire sa chienne, qu'elle a des doutes...
Putain, c'est bien choisi, comme moment!!
J'te jure, y'en a qui savent pas ce qu'ils veulent....
Quelle perte de temps.
On fait l'écho demain, je vous dirai si ça a marché.
Je suis sûre que ça a marché, en plus, vu que maintenant elle veut plus de bébés, je suis sûre que la chienne va être farcie....
Et pas honteuse (en fait si si, mais je me force à faire l'air que rien), je m'en vais de ce pas altier qui me caractérise si bien, comme vous dirons tout ceux qui ne me connaissent pas du tout, vous conter une de mes dernières mésaventures. Déconfiture serait plus exact, comme terme. Mais comme ça parle de reproduction , la métaphore de la confiture est un peu embarassante. Enfin, bref, cessons de tergiverser et de tourner autour du pot de confiture, et plantons la cuillère dedans, afin d'étaler son savoureux contenu sur la tartine vierge de ce blog.
Décidement, cette métaphore ne colle pas du tout... Bèèèk, j'ai des images de tartine de sperme dans la tête, maintenant... C'est malin.
Donc, un jour, j'étais dans mon petit cabinet campagnard, celui à la campagne, avec les rideaux de vichy et le feu de cheminée, ça nous change un peu de notre clinique en ville, celle avec le sol en béton ciré, les poutrelles apparentes et l'escalier en colimaçon hyper tendance.
Et à ca cabinet, je vois u monsieur plutôt gentil vace un chow chow mâle et qui veut le faire reproduire. Il dit qu'il a une copine qui a une femelle, et veut savoir comment ça se passe pour l'insémination et tout ça, passke la femelle, eh ben comme c'est une chow chow, elle se laisse pas grimper, forcément.
Il prend les renseignements, et pis on n'en entend plus parler.
Et fatalement, il y a 15 jours, coup de fil à la clinique, ayé, la chienne est en chaleurs on enclenche le plan Hors-Sec.
Je sais pas vous, mais moi, je fais comme à l'Ecole, je commence par un frottis. Et là, ouhlala, on est déjà presque en oestrus. 7 ème jour des chaleurs, elle a un train à prendre celle-là..
Bon, la progestérone est encore basse, on n'a rien raté.
Bon, on reprend rendez-vous dans 2 jours, je dis.
Là, je marque une pause pour signaler que moi, j'ai jamais obligé qui que ce soir à faire reproduire sa chienne. Que c'est une démarche volontaire des gens.
Fin de la pause.
Alors, là la dame commence à râler que c'est pas pratique, qu'elle habite loin, et que ça la saoule de revenir tout le temps.
Là, vous voyez déjà bien où je veux en venir. Oui, ça a été come ça tout le temps, il a fallu négocier chaque prise de rendez vous, expliquer que oui, s'il fallait inséminer le week end, je revenais, que non, il n'y aurait pas de surcharge de prix si on inséminait le week end. Là, elle m'a scié: au lieu de louer mon abnégation et mon dévouement à mon travail, elle me regarde, et me lâche: ah, oui, vous êtes jeune, vous...
Du genre, c'est bon, t'es jeune tu peux bien venir bosser gratos le week end, vazy.
Là, j'étais fâchée. alors, je suis monté sur mes grands chevaux et je lui ai balancé que quand même j'avais deux petits enfants et un mari qui étaient moyen contents quand je me barrais le dimanche pour inséminer alors que je sui smême pas de garde.
Nonmého.
Bref, après quelques rendez vous tous aussi énervants les uns que les autres, j'ai fini par l'engueuler au téléphone, lui dire que maintenant soit elle se calmait, soit c'était plus la pein de revenir.
Le lendemain, c'était un mercredi, je travallais pas, mais la chienne avait ovulé, alors je suis venue inséminer.
La dame était toute radoucie, elle s'était excusée auprès des ASV pour avoir été une pourriture digne d'un rebord de cuvette de chiottes jamais nettoyées et elle avait amené des chocolat pour l'interne qu'elle avait mutilée la veille avec sa langue perfide et fielleuse.
Et elle était tout sucre.
l'insémination se passe bien, et on en prévoit une seconde le vendredi matin.
Je la vois hésiter pour le rendez vous, mais elle prend sur elle, et me dit ok, je me débrouillerai.
Le lendemain, l'ASV en charge de l'accueil me dit qu'elle a appelé et annuler l'insémination.
Furax de chez furax, je l'appelle et lui passe un deuxième savon, en lui expliquant que quand on commence quelquechose on va jusqu'au bout, merde, qu'on a pas fait tou ç apour rien, qu'on va pas laisser ytomber qmors qu'il n'y a plus qu'une insémination à faire. Qu'on compromet les chances de gestation en ne doublant pas l'insémination.
Et là, là, cette conne me dit que finalement elle n'est pas sûre de vouloir faire reproduire sa chienne, qu'elle a des doutes...
Putain, c'est bien choisi, comme moment!!
J'te jure, y'en a qui savent pas ce qu'ils veulent....
Quelle perte de temps.
On fait l'écho demain, je vous dirai si ça a marché.
Je suis sûre que ça a marché, en plus, vu que maintenant elle veut plus de bébés, je suis sûre que la chienne va être farcie....