De la compagnie...
Aujourd'hui, dans le petit cabinet campagnard où il ferait bon vivre loin de l'effervescence citadine de la maison mère si seulement il ya avait une fenêtre pour laisser entrer le soleil (laissez, laissez entrer le soileil, bordel!!!), j'ai de la compagnie.
Une fois n'est pas coutume, il y a DEUX animaux hospitalisés.
Enfin, hospitalisés, c'ets un très très grand mot.
on a Yumi le lapin:
qui est un très joli lapin, et pourtant d'habitude j'aime pas tellement beaucoup ça, les lapins. Yumi, il a voulu faire un saut de l'ange depuis la chaise de la cuisine, mais il a foiré la réception, il a cru que de se recevoir sur le crâne, ça le ferait, et après, y marchait pu, y roulait.
Aujourd'hui après une bonne injection de corticos, ça va super, alors on attend que sa proprio vienne le chercher. Lui en attendant, y fait rien qu'à manger l'alèse de sa cage. je lui ai dit "Vazy, arrête, sinon confisquée, l'alèse, et après, tu baignes dans ton pipi!" , mais il a l'air totalement insensible à toute sorte de menace ou chantage. Peut être c'est un lapin russe, comme certaines souris qui sont russes aussi, je suis nulle en NAC, mais je suis sûre que certaines souris sont russes, et je parierai que ce lapin aussi, ce qui expliquerai sa complète résistance à toute forme de torture mentale. y sont forts, les russes, pour ça, y paraît.
Bref, Yumi, il rentre chez lui, y roule pu, tout va bien, j'aime mieux qu'il se fasse son occlusion intestinale chez lui.
Et puis on a Moka le chat:
On notera que Moka est beaucoup moins fort que Yumi en ce qui concerne l'aptitude à poser devant un objectif: y bouge tout le temps, y se frotte sur l'appareil photo, il a l'air crispé et pas naturel. Je suis pas sûr qu'il ait une grande carrière dans le milieu du show business... donc au bout de 20 photos toutes aussi pourries les unes que les autres, je me suis rabattue sur celle où il a une drôle de tête, limite chat de Miyazaki. Lui, il venait tranquille pour un abcès, et il s'est fait débrider l'abcès et aussi les testicules, tant que j'y étais. Non, mais! on va pas laisser la testostérone continuer à entretenir les guerres intestines intra-chats, quand même... Donc, tchao coucougnes, hasta la vista cojones.
Et pis maintenant, il fait comme Yumi, il attend qu'on vienne le chercher, et comme Yumi, il est pas super patient, du coup y miaule, gratte, miaule et gratte.
Y'a de la vie ce matin, dans ce cabinet...
Pas moyen d'être tranquille, pour un peu, ils m'empêcheraient d'écrire!